Le 5 mars 2008, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) effectuait une visite de contrôle sur le chantier EPR de Flamanville 3. Dans le rapport qui a suivi, l’ASN reproche à EDF ses « insuffisances dans la surveillance des activités » et lui demande de vérifier « la cohérence entre les docu-ments relatifs à la construction du projet».
En substance, ce courrier adressé le 12 mars dernier au Chef de l’Aménagement, met en exergue l’obsession par EDF de la tenue du délai de 54 mois. La FCE-CFDT avait pourtant plusieurs fois alerté les directeurs de la Production Ingénierie et de la Division Ingénierie nucléaire d’EDF sur la nécessité de ne pas faire d’économie de bouts de chandelle sur les moyens dédiés tant aux études qu’à la surveillance du chantier de Flamanville, et de ne pas
vouloir à tout prix respecter le délai global de 54 mois, plus qu’ambitieux pour une première. Convergence donc entre la teneur du courrier de l’ASN et l’analyse plus ancienne de la FCE. A EDF d’agir maintenant très rapidement pour satisfaire les demandes de l’ASN.